Entretien avec Nordine Saïdi et Martin Hamoir, respectivement intervenant psycho-social et psychologue à l’Asbl Macadam (Belgique). Ils évoquent le travail d’accompagnement qu’ils effectuent avec les jeunes, les fragilités et les forces de ces derniers, dues notamment à leurs parcours migratoires traumatiques et à la sévère répression dont ils font l’objet, ainsi que les difficultés à travailler dans ce contexte sans céder à la logique répressive de l’État
Hospitalités. Étrangers, ne nous laissez pas seuls avec les Français
Samedi 17 décembre à 20h00 au Cinéma Saint-André des Art.
Un cycle de projections organisé par divers collectifs et association dans des salles de cinéma parisiennes autour du sort fait aux migrants, la violence d’État et des initiatives de solidarité et d’hospitalité.
Hospitalités : avons-nous un monde pour accueillir d’autres mondes ? Il semblerait qu’ils veulent nous absenter du monde. Nous exiler des mondes de l’hospitalité. Nous voler nos âmes. Anesthésier nos cœurs. « Ce n’est pas par la tête que les civilisations pourrissent. C’est d’abord par le cœur », disait Aimé Césaire. Et c’est avec le cœur que les partisans s’insurgent.
Comment créer, dans la plus grande adversité, des lieux de partage et de soin ? Comment rendre possibles des rencontres vivantes où s’entrecroisent des initiatives disparates ? Comment désassigner des « migrants » à leur statut de parias?
« Ceux qui traversent la mer connaissent la terre »
La « gestion » des migrations est au cœur du gouvernement du corps social. Il s’agit alors de fabriquer des identités dans un espace d’appartenance dont le « nous » de l’inclusion est inséparable de l’exclusion des « autres ». Combattre cette séparation est indissociable des politiques d’émancipation.
Ailleurs, alliances
Athènes, jungle de Calais, Ivry et l’expérience de la Casa, rencontre avec Camille Louis autour de son parcours et des pratiques d’accueil et de solidarité avec les réfugiés comme fabrique du commun. Entretien à paraître dans la revue “Parades”
Autour de quelques tables dans les Jardins d’Éole tous les matins avec des moyens simples et une volonté de comprendre et de se comprendre dans la solidarité
On ne « retourne » pas à Mytilène…
Nous ne sommes plus au cœur de la contradiction, il n’y a plus de problématique, plus de complexe, il n’y a que du lisse, sans aspérité, et nous allons retrouver nos îles pures, aseptisées et, en plus, vaccinées