Qu’un quelconque président d’une quelconque république fasse référence à Gustave Le Bon, dont Mussolini fut un lecteur attentif, pour justifier son idée de la politique, cela pourrait relever strictement de sa psychopathologie. (…) Mais là n’est plus la question…
faire commune
Pas de transition sans transe
Dans le cadre du cycle de présentation des recherches des Communaux. Avec Jean-Louis Tornatore, “Pas de transition sans transe. Essai d’écologie politique des savoirs”.
Le 16 mars à 19h, au Théâtre de L’Échangeur.
Plantons le décor. 82 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année en France. 2000 en Ile-de-France. Cette dernière dispose d’une autonomie alimentaire de trois jours. La bétonisation suit son cours. La gentrification des quartiers qui peuvent l’être se poursuit. Une course folle à la « compétitivité » entre espaces métropolitains régit les « politiques…
La terre ou rien
Collectif Reprise des Terres.
Nous nous sommes rencontrés par le biais des enquêtes que nous menons à Reprise de terres, ou lors des rencontres qui se sont déroulées en août 2021 à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ou bien ailleurs, là où vous habitez, autour d’un café, lors d’une discussion, d’une cantine, d’une levée de charpente, d’une occupation, d’une balade en forêt, d’une manif… ?
Mardi 20 décembre dernier, au début des vacances de Noël les plus chaudes jamais enregistrées, lejournal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements
Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur :
« l’inquiétant virage radical des activistes écologistes ».
Faciliter l’installation d’exilés sans-papiers qui voudraient pratiquer des métiers agricoles ou artisanaux en campagne ? C’est l’horizon que se donne une constellation de collectifs réunis pour la première fois en septembre 2022 lors d’un chantier de « reprises des savoirs », organisé dans plusieurs lieux de la région. Le Chiffon y était pour vous et vous raconte ces rencontres : dans un contexte de départs massifs à la retraite des agriculteurs, d’une remise en question de l’agriculture industrielle et d’une montée de l’extrême droite, les enjeux sont colossaux. Reportage.
Se mettre en recherche collectivement, faire enquête depuis un milieu, étudier des mondes, ce n’est pas, comme les sociologues l’ont souvent fait, les observer et faire retour sur cette observation, c’est être traversé par eux, à un endroit précis, et réussir, parfois, à trouver les moyens adéquats pour restituer cette expérience. Il nous semble dès lors inévitable de défendre la nécessite d’une épistémologie du positionnement en situation de recherche, et donc d’insister sur la dimension située de nos points de vue, de nos récits, de nos cartographies.
Rencontre avec les Éditions Météores
Le 3 décembre, à 19h au Pianocktel à Bruxelles, sera l’occasion de discuter du projet éditorial des Éditions Météores et des projets en cours menés par certain.es d’entre nous. Mais aussi de revenir sur l’actualité du livre de Josep Rafanell i Orra “En finir avec le capitalisme thérapeutique”, avec des personnes dont le travail (social et de recherche) a été marqué par les propositions de ce livre aujourd’hui réédité. Occasion encore de nous attarder sur les manières dont ce travail s’articule avec le chantier en cours des Communaux autour du soin.
Ensuite nous continuerons la soirée au CHAFF !
Quand les désertions entraînent des formes communales de sabotage du monde tel qu’il est.
Nous vous convions à une rencontre publique le 29 septembre à 18h au théâtre de L’Échangeur. Nul doute que notre époque est inquiétante : à l’évidence des brutales destructions des milieux de vie s’ajoute la décomposition de la scène politique, sans parler de l’implosion des institution. Nul doute aussi que s’annonce le retour intense des…
Les fascisme n’est pas ce qui vient du dehors du capitalisme, comme une effraction de la masse fusionnelle dans le paysage du contrat social et de ses libertés encadrées. Il est déjà présent dans les linéaments du libéralisme. Certes, des débris du fascisme historique réapparaissent aujourd’hui dans tous les paysages de la mondialisation. Mais le fascisme de notre époque, est avant tout celui de l’atomisation qui fait masse. Dont le corrélat est, aujourd’hui comme hier, la destruction de la communauté.
Le 12 novembre 2021, aux Labos d’Aubervilliers, la Foncière Antidote a donné une conférence sur le thème “Pérenniser, Partager, Transmettre”. Deux intervenantes nous ont fait l’honneur de contribuer à cette journée : la philosophe Isabelle Stengers et la juriste Sarah Vanuxem.