Avis de Tempête est un podcast d’écologie politique et de luttes sociales.
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Nous partons du constat de l’implosion des institutions assistantielles et de soin, dont celles de la psychiatrie, sous les coups de butoir des politiques néolibérales et leur insidieuse destruction des solidarités.
Or la résistance contre la dévastation des services publics ne saurait nous dédouaner d’une indispensable remise en perspective des manières de prendre soin des vulnérabilités dans ce contexte d’atomisation et de brutale précarisation.
Voilà que depuis quelques temps nous sommes placés devant « nous », un « nous » posant la question vive d’une désignation qui engage. « Nous », c’est d’abord l’humanité, les milliards d’êtres humains qui la composent ; « nous », c’est aussi cette partie de l’humanité, à la fois inquiète et vaguement coupable, mise face à ses responsabilités, qu’on l’appelle « Europe », « Occident » ou « Nord » ; mais « nous », ce sont peut-être des « nous » qui se nouent en dénouant, qui dénouent et nouent autrement. Des nous-projets, passionnément spéculatifs (…).
Il est devenu assez courant d’effectuer des recherches sur la virtualisation du travail. Il l’est un peu moins que ces recherches s’effectuent à partir du savoir des travailleurs. Qu’elles prennent en compte les différentes dimensions de ce savoir. Le savoir « professionnel » : la manière de soigner un patient, de nettoyer des bureaux, de conduire un train. Le savoir « syndical » : comment défendre ses droits, comment en acquérir des nouveaux, comment contrer une hiérarchie. Le savoir « d’expérience » : les savoirs acquis avec le temps, transmis entre pairs, la manière dont le corps est affecté par une manière de travailler. Toutes ces dénominations sont approximatives et la séparation entre ces savoirs assez artificielle, c’est peut-être une des données du problème…
Le collectif de l’atelier d’écologie politique « Penser les transitions ».
Des nouvelles des communaux
Cela faisait quelques semaines que l’on se disait qu’il fallait faire une sorte de point d’étape sur les différents chantiers des Communaux. C’était sans compter sur le vertige des derniers événements « mondiaux ». Décidément ce monde à l’agonie ne veut pas laisser sa place à d’autres mondes sans multiplier sa violence. Alors les Communaux ?
Rencontre le samedi 12 février, à L’Éternel Solidaire (Paris), organisée par l’Université du bien commun, avec Josep Rafanell i Orra et Samantha Lebrun autour des Communaux et les cartographies communales
Nous vous proposons d’accueillir dans nos “Lettres du monde” des perceptions, des visions, des paysages, des chroniques, des méditations. Des récits de soulèvements. Des enchevêtrements des patientes expériences à venir de nos amitiés.