Cette première rencontre a été l’occasion pour quelques dizaines de personnes d’échanger sur la démarche du collectif, créé par des habitant·e·s d’Aubervilliers, et sur des pratiques existantes d’entraide et de solidarité en rapport avec celle-ci.
Nous voulons montrer ce que les habitant·e·s de nos quartiers savent faire à celles et ceux qui les imaginent incapables, assisté·e·s, violent·e·s, et ne les perçoivent que comme des dangers pour la société. Nous voulons faire du business de plants de sauge et fumer de la laitue vireuse. Nous voulons voir les étoiles la nuit, et sentir la terre sous nos pieds nue. Nous voulons des terres communes et libres d’accès pour plus de justice alimentaire, de joie de vivre et de liberté.
Extrait de l’appel « Nous sommes des urbain·e·s sans terre ».
Première partie
Présentation du collectif « Des terres pour Auber » et témoignage sur les distributions de nourriture auto-organisées pendant le confinement de 2020. Présentation du collectif par Jade Lindegaard et témoignages sur les distributions de nourriture auto-organisées par Gaspard Tinès-Bérès, de la Pépinière, et des membres des Brigades de solidarité populaire.
Seconde partie
Cartographie des bétonnages en Ile-de-France et des besoins du 93 en espaces verts, par Jean-Baptiste Fourmont.
Troisième partie
Quelles terres agricoles protéger en Ile-de-France et comment ? par Loïc Wincent de Terre de lien Ile-de-France.
Dernière partie
« Sauvages et cultivées : témoignage sur l’installation d’une ferme agroécologique à Chelles (Seine-et-Marne) par Hannane Bouzidi, paysanne.
Pour contacter le collectif : terresdauber@riseup.net